Landeleau-Plonévez oct 2016

Landeleau ….sur le poteau.


La match, vous l’avez vu. Moi je vais vous faire découvrir les coulisses du clan directorial; Plonévézien à coté duquel les Borgia font figure de Bisounours.
En 2012, Paulo-la-voix-d’or, revient aux affaires grâce à l’appui des deux comparses Sua Eminenza Don Giovanni Luca Person et le marquis Pascalou de Kervriou pour former le premier triumvirat de l’ère moderne des Gars de Plonévez du Faou.


Le premier, Sua Eminenza Don Giovanni Luca Person, porte-flingue et chapelain particulier de Paulo, est un personnage de l’ombre. Ancien joueur des gars, dans l’ombre des meilleurs, et même dans la pénombre des moyens, voire l’obscurité des médiocres, il sait manœuvrer avec l’habileté des félons alternant l’opprobre et l’outrage, le blasphème et la calomnie, la brutalité et la barbarie, bref oeuvrant toujours dans le registre gracieux et le répertoire taquin, pour obtenir l’emblématique chasuble noire. Promu numéro trois du triumvirat, il ne revêt que rarement la grande pèlerine noire, préférant le port de l’étole rouge, afin de ne point fâcher ses compatriotes de Castelnovo del Furioso, où il a établi sa modeste résidence, la petite chapelle sixtine comme il aime à le rappeler, voisine de la casa Paul Sérusier, située à l’intersection de la via Paul Sérusier et de la strada Paul Sérusier, derrière la piazza Paul Sérusier qui borde le canal Paul Sérusier, dans cette ville qui voue un véritable culte à un barbouilleur local.


Le Marquis Pascalou de Kervriou, surnommé Le Beau, rapport à sa beauté légendaire, à sa plastique somptueuse et à sa prestance nobiliaire reléguant aux oubliettes les Apollon, Ephèbe et autres Ronaldo de pacotille, est l’homme qui sut saisir sa chance. N’ayant pas eu l’opportunité de réussir une carrière de joueur hors du commun, n’ayant pas eu l’opportunité de réussir une carrière d’entraîneur hors du commun, mais aristocrate de l’élevage, il ne loupe pas le coche, se remue la couenne, rentre dans le lard et avec Frédo, petit hobereau du drapeau,


empoigne à deux mains, à bras ouverts, et même à bras-le-corps mais avec du doigté, l’équipe féminine, dont il confie le capitanat à l’unique élément féminin de sa prolifique descendance. On médit, mais l’homme a la couenne épaisse et fera taire, par sa réussite, les grognements des jaloux.


Au sommet de la direction tricéphale, du saint trépied, du ménage à trois, du redouté triumvirat est Paulo-la-voix-d’or. Déjà aux affaires durant les années 2000, l’homme, sur les conseils du harangueur des DC Carhaix,


l’homme tel Catilina, fomente une conspiration pour se débarrasser de ses deux co-auteurs et se saisir seul, du siège du pouvoir. Don Giovanni Luca, pour sauver sa place, tente une alliance avec le palabreur des DC Carhaix, et pour conserver l'anonymat des fourbes, délaisse l'aube emblématique et le petit couvre-chef.


Mais, Paulo suit à la fois l’examen des entrailles du poulet du dimanche, les théories du jacasseur des DC Carhaix et la voie ambrée de la sainte Coreff, et prend le pouvoir, seul. A l’instar du péroreur des DC Carhaix, il instaure le culte du baffle, tribune parfaite pour embrigader le petit peuple du foot local.
Tout à sa gloire, il ne voit pas que dans son dos l’inamovible Philippe B., vétéran de DHR, patriarche de PH, mathusalem de D1 provoque le croche-pied fatal, le tacle par derrière, le ciseau assassin. Le rictus de victoire est criminel ............

Paulo-la-voix-d’or, sur les rotules, un genou à terre, dans une diabolique génuflexion, grand écart funeste, ne voit pas l'autre compère, l’équipementier du club, le carreleur pavé-de-bonnes-intentions, qui sur appel du traitre Philippe B. et après avoir soudoyé le bureau exécutif par l’achat d’un ballon neuf, se met en devoir de former la nouvelle direction bicéphale à deux têtes.

Puis, par souci d'efficacité, offre de nouveau un ballon, assurant ainsi sa place bi-directoriale.

La nouvelle parvient aux oreilles du discoureur des DC Carhaix qui, croyant qu’on lui offre un ballon, lance un remerciement urbi et orbi au « bienfaiteuuuur sponsor, gééééénéééreux donateur, chaaaaaaritable philanthrope, quiiii … ! ».

Paulo-la-voix-d’or est destitué.

Le silence s’abat sur le stade Yves-Bégoc. C’est l’exil. Avec le baffle. L'île Sainte-Viviane au large des 40 ème rugissants. Le duo infernal a gagné le combat ….. et nous on a perdu contre Landeleau.
Et pis on est rentré.
AN
PS : Faut que je change la moquette du salon, je l’ai toute fumée ……