Plonévez-Brest Bergot féminines mai 2019

Plonévez – Bergot

Il fait beau. Il y a un beau soleil. Il y a un match féminin au stade Yves-Bégoc. Allez, j'annonce « Je vais voir les filles ! ». A ma grande surprise, personne ne fait d'objection. C'est quand même Strauss-Kahnien comme exclamation. Mais non. J’aurais dit "Je vais voir le pape ", on m'aurait lancé "Le dérange pas s'il est sur le saint-Siège", histoire de rigoler. Mais là non. Bon, alors, je vais voir les filles.

A mon arrivée, je suis salué par les deux spectateurs.

Oui, un peu de poésie ne nuit pas. On peu être footeux et romantique, b..... de m.... .

Le reste est une histoire de photo d'équipe.

Ayant une certaine pratique de la photographie, et étant d'humeur gracieuse, et surtout étant surplace, je propose une photo de groupe à l'équipe de Plonévez. Les plus anciennes, Marie, Louise et Marie 2, avec Noémie sur la touche, connaissent mon savoir-faire, ma compétence, mon autorité, mon talent, et acceptent la proposition avec joie et par politesse. Je fais donc cette photo.

Et ô surprise, je note qu'une joueuse de Brest-Bergot semble attirée par ma présence. Sur la gauche. Le maillot vert. Ayant caché ma calvitie débutante sous un élégant chapeau, ayant soigneusement égalisé la coquette moustache ornant ma lèvre supérieure, et ayant fait démonstration d'une agilité toute juvénile dans ma prise de vue, je sens que j'impressionne. Non, non, je le sens ... .

Je ne mens pas.…..... .

Ah, je tremble un peu, j'ai les mains moites, mes yeux s'embuent, ce qui n'est pas bon pour la photo, mais, hélas, je dois me rendre à l'évidence, elle attire juste mon attention pour obtenir une photo des deux équipes. Certes, je suis là pour faire des photos, mais sur un malentendu...... . Alors, tout le monde s'est mis en place et j'ai fait la photo. Soigneusement. Paisiblement. Mélancoliquement. Mais professionnellement.

Et puis le match s'est joué. Avec un victoire par 7 – 1, je crois. Louise, ayant eu la bonté d'âme de prendre un but pour ne pas les laisser rentrer bredouille.

Et pis on est rentré.
AN

PS : Bon, les filles, vous êtes sympa, mais la prochaine fois, il faudra me payer un coup. Deux fois que je viens vous voir et deux victoires à la clé. Alors, hein .... Non, une Coreff. C'est dans mes habitudes. Et fraiche sans être glacée, Paul me l'a toujours dit, "fraiche", et Jean-Luc me l'a confirmé "sans être glacée".. Alors.