Poullaouen-Kergloff-Plonévez

Poullaouen à la peine et Kergloff off.....

Aujourd'hui en ce dimanche d'heure d'hiver, nous nous rendons dans cette contrée sauvage située entre Montagnes Noires et Monts d'Arrée. La région est aride, inhospitalière et mal indiquée. Le parcours est éprouvant, semé d'embûches, en milieu hostile. Prudents, nous jetons des petits cailloux blancs par la fenêtre de l'attelage pour retrouver notre chemin, pour le retour, si tenté que l'on puisse revenir de ce voyage au bout de l'enfer. Nous croisons le petit chaperon rouge, suivi du chat botté en compagnie de Obi-Wan Kenobi, suivis du meunier, de son fils et de l'âne discutant avec Ali Baba et quarante voleurs. P.... y a du monde quand même sur ce ribin. La boussole, dont nous avons eu la présence d'esprit de nous munir, s'affole du fait des filons de plomb argentifère qui s'étalent sous nos pieds, et contribuent à la désorientation totale de l'aiguille de ce notre moyen de navigation. On a recours au sextant que nous a prêté notre serviable arbitre de touche le vice-amiral, que l'on voit içi s'abîmant en pleine méditation d'avant-match.

Mais hélas nos petits doigts engourdis par le froid ne nous permettent pas d'utiliser cet instrument. Heureusement, nous avons dans la malle arrière l'astrolabe, le radar et le GPS. Et puis s'il faut, nous utiliserons les fusées de détresse que nous a prêté le même arbitre de touche. Les rouge. On progresse lentement. Nous passons près de la maison de la Grand' mère qui attend sa galette. Les sept nains attendent devant la porte, avec la chèvre d'un dénommé Seguin, plus loin Donald joue avec Terminator. Bizarre. On craint la rencontre avec l'Ankou. Soudain, un clocher apparaît, et une tribune, et un fort joli stade. Nous sommes arrivés. Match.

A la mi-temps, regagnant les vestiaires, les plus anciens s’inquiètent, auprès du dirigeant de faction, des conditions du retour.

Les anciens sont plus fragiles et sont les plus inquiets. Ils sont rassurés quand on leur explique les cailloux blancs et tout. 3 – 1 et c'est Arthur, surnommé le roi, on se demande pourquoi, qui a clôturé la marque. On est content. On ne prend pas le temps de goûter à la boisson locale, le temps presse.

Et on repart. Direction le bourg de Kergloff. En suivant nos petits cailloux blancs, nous retrouvons la piste qui nous mène vers ce hameau proche de Carhaix. Ici, point de mines de plomb ou d'argent mais une rivière, l'Hyere, qu'il convient d'éviter, car elle est, selon les légendes locales, je ne fais que rapporter, infestée de crocodiles, de caïmans, d'alligators et même de gavials, comme dans le Gange. On roule donc à distance des berges du fleuve, avançant péniblement dans les prairies boueuses, foulant du pied le cresson sauvage hôte de la douve du foie, l’œil rivé sur la boussole dont l'aiguille remplit sa mission, n'étant plus dérangée par les émanations magnétiques des gisements du sous sol Poullaouenais. On arrive au stade de Kergloff pour assister à notre deuxième victoire, pliée en 45 minutes, sans les arrêts de jeu, qu'il n'y a pas eu, d'ailleurs. On part, laissant sur le sol les débris de la civilisation que ces gens nous envient tant.

Mais quand on peut faire plaisir. Et puis on les a battu.......

Ah si. Pour finir. Un petit jeu..

Sur cette action, y a-t'il but ou pas but. 2 attaquants plonévéziens face au but. But vide. Plus de gardien. Un défenseur esseulé. Le ballon est dans le but, ou pas................

Réponse A « but »

Réponse B « pas but »

Téléphonez vite au 02 06 45 89 62 34 58 13 65 91 57 46 et donnez votre choix, vous pouvez gagner un gobelet de Coreff, à déguster dimanche. Attention, il y a un piège.

Et pis on est rentré.

AN

Paul, le triumvirat reconstitué, le 19 mars 2017. On s'était bien marré avec cela. Ben, ça me fait plus rigoler …....